État de choc: le jour après

Publié le par Daniel Racine

L'onde de choc est passée, le traumatisme est plus léger que prévu, la compréhension s'impose tranquillement malgré le refus de l'accepter. Après de nombreuses lectures, dont le très bon texte de la journaliste de La Presse Nathalie Petrowski (La fin d'un complexe, pas du cinéma), il faut l'admettre, le cinéma doit continuer son combat. Le changement de vocation du centre Ex-Centris est peut-être l'occasion de se projeter (!) autrement, de revoir notre façon de faire. Je pense entre autre au merveilleux Elephant du groupe Quebecor qui propulse le cinéma québécois d'antant vers l'avenir. Qui aurait pensé un tel geste de générosité (?) de la part d'une compagnie d'ici. Reste à savoir si cela durera 10 ans, comme l'Ex-Centris. Car aujourd'hui, plus que jamais, la rentabilité ou son idée, s'impose dans notre "industrie" culturelle. Et ce malgré un système basé sur des subventions, majoritairement. Nous vivons vraiment une époque formidable.

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